Haunter, le quatuor texan, nous plonge dans un cocktail de guitares électriques et de nostalgie vidéoludique avec « Game‑Boy », le titre phare de leur premier EP éponyme. Dès les premières notes, le morceau capture cette sensation unique des nuits à rallonge, fenêtres ouvertes, manette en main, quand le temps semble suspendu entre un high-score et le dernier rayon de soleil.
« Game‑Boy » réussit l’équilibre délicat entre énergie pop‑rock et douceur mélodique. Les riffs incisifs côtoient des hooks accrocheurs, tandis que la batterie propulse l’auditeur comme sur une autoroute sous les étoiles. Le groupe raconte que le morceau s’inspire autant de longues sessions de jeux vidéo que de ces aventures nocturnes où tout paraît possible. On sent ce mélange de fun et de frisson adolescent dans chaque note, chaque vocalise.
Mais derrière cette effervescence, Haunter laisse filtrer une émotion sincère. L’EP, dans son ensemble, oscille entre éclats lumineux et instants vulnérables, construisant une narration sonore qui parle à toute une génération. Entre pop‑punk sucrée et hymne ancré dans la nostalgie, « Game‑Boy » ne se contente pas de divertir : il raconte un moment de vie, une intensité douce-amère que beaucoup reconnaîtront.
Si cet EP est un avant-goût, Haunter annonce déjà la couleur : énergie, authenticité et un brin de nostalgie, le tout servi avec une maîtrise étonnante pour un premier projet. « Game‑Boy » n’est pas seulement un single : c’est une déclaration d’intentions, une promesse de soirées interminables et de souvenirs partagés.

