Trendsetter et Quazar embarquent l’auditeur dans un voyage interstellaire avec « Get on My Rocket », un titre qui fait figure d’ovni dans le paysage électro actuel. Dès les premières secondes, le morceau impose son univers : des nappes de synthé sombre et vibrantes, un midtempo calculé pour laisser respirer chaque son, et une basse G‑House qui pulse avec justesse. L’impression est immédiate : on ne se contente pas d’écouter, on est propulsé dans un décor futuriste, où la ville scintille sous des néons et où chaque note semble flotter dans un espace cyberpunk.
La voix, légèrement éthérée, se glisse sur cette trame électronique comme un guide pour monter à bord de cette « fusée ». Le mélange est subtil : électro pop pour la mélodie accrocheuse, hip‑hop futuriste pour le rythme et les ruptures de flow, et dark synth pour créer cette atmosphère presque cinématographique. L’ensemble ne tombe jamais dans l’écueil du club pur, ni dans celui de la pop trop lisse : c’est un équilibre réussi qui invite autant à la danse qu’à la contemplation.
« Get on My Rocket » se distingue par son ambition visuelle autant que sonore. Chaque élément semble pensé pour transporter, pour faire ressentir l’espace et le mouvement. Le tempo, ni trop rapide ni trop lent, laisse à la fois place à la dynamique et à la respiration, renforçant l’effet immersif du morceau. C’est une invitation à l’évasion, à la fois nocturne et futuriste, où l’on peut se perdre dans les synthés tout en restant accroché au groove.
Avec cette collaboration, Trendsetter et Quazar réussissent à rendre accessible un univers musical pointu et conceptuel, en le plaçant dans une dimension à la fois pop et expérimentale. Le résultat est un voyage sonore qui dépasse le simple titre de club : c’est une expérience, un petit décollage vers un ailleurs sonore, vibrant et hypnotique.

