Glitch Amour fait sensation avec son premier album, Love.exe, un voyage hyperpop où émotions brutes et glitchs numériques se rencontrent dans un ballet sonore fascinant. Entre tendresse corrompue et frénésie électronique, la jeune artiste explore l’amour sous toutes ses formes, pixel par pixel.
L’album s’ouvre sur « Je t’aime.corrupted », une déclaration d’amour infectée par des filtres numériques et des voix autotunées qui semblent pleurer à travers l’écran. Les glitchs sonores traduisent un cœur instable, incapable de stabiliser ses sentiments, comme si chaque battement était codé en langage d’erreur. Dès ce premier morceau, Glitch Amour impose son univers : un mélange de vulnérabilité et d’artifice numérique.
Avec « Bubblegun Heart », l’album prend des allures de cartoon romantique. Les beats explosent en fluo et les glitchs crépitent comme des feux d’artifice émotionnels. Les paroles — “Plastic bullets turning into pink confetti” — racontent une passion toxique mais tendre, portée par une production saturée qui mélange rave, pop et drame amoureux dans un tourbillon kawaii.
Le minimalisme de « 404: Emotions Not Found » contraste avec l’exubérance des morceaux précédents. Ici, la saturation de bruits parasites devient métaphore d’un amour en panne, une introspection poignante qui révèle la fragilité derrière le sourire digital de Glitch Amour.
« Glitch Kiss » incarne la collision entre chair et code : la voix fond dans les glitchs, chaque mot devient un baiser corrompu, et les textures sonores acides évoquent une intimité fragile et électrique. Le refrain, “Your lips crash my system”, résume parfaitement cette surcharge émotionnelle.
Enfin, le titre éponyme, « Love.exe », capture l’essence de l’album : un amour qui redémarre malgré les tentatives d’effacement. Les synthés en spirale, les beats en surchauffe et les effets vocaux fragmentés dessinent un monde où le cœur et la machine s’entrelacent, oscillant entre beauté et défaillance.
Avec Love.exe, Glitch Amour s’impose comme une voix unique du hyperpop moderne. Les amateurs de Glaive ou osquinn y trouveront un univers où la technologie et l’émotion fusionnent, où chaque glitch devient une pulsation du cœur. Un album à écouter comme un journal intime numérique, entre éclat et chaos doux-amer.