Avec « Indie Film », Wic Whitney nous plonge dans une Los Angeles à la fois fascinante et déconcertante. Le morceau, extrait de son premier album Foolhardy, mêle habilement reggae, chant aérien et raps spatiaux, le tout soutenu par une basse profonde.
Dans cette chanson, l’artiste originaire de l’Arkansas et basé à Chicago offre une satire de la ville des anges, où les rêves se construisent et se déconstruisent. Il s’amuse à dire : « Ooh girl, get your filter right », pour ensuite déplorer : « Kinda like the sixties, but I never see a rebel anymore. » Ces paroles illustrent son regard critique sur une ville où l’authenticité semble parfois absente, malgré son attrait pour les rêveurs du monde entier.
Wic Whitney confie : « Je me moque de Los Angeles tout en étant envoûté par elle. » Il souligne que la chanson, bien que lente et belle, aborde également la superficialité et le manque d’authenticité qu’il perçoit dans la ville. Pour lui, la quête de rêves ne devrait pas se limiter à un seul endroit ; elle peut se réaliser partout.
« Indie Film » se distingue par sa capacité à capturer l’essence d’une ville à travers une lentille critique et poétique. Wic Whitney, avec sa plume acérée et son univers sonore unique, nous invite à réfléchir sur nos propres rêves et sur les lieux qui les nourrissent.