Il y a dans certaines chansons un parfum de sincérité qui traverse les époques. « Skipping Stones », le nouveau morceau de John Kolar, est de celles-là. Né et élevé à Morgantown, en Virginie-Occidentale, Kolar signe ici une ballade alt-country nourrie de souvenirs, de racines profondes et d’un amour vibrant pour sa femme, Lide. Plus qu’un simple titre, « Skipping Stones » est une lettre d’amour aux montagnes appalachiennes qui ont bercé son enfance.
Ancrée dans la tradition musicale des Appalaches, la chanson emprunte aux vieux airs de folk le grain brut de l’émotion. Pourtant, elle se distingue par une production moderne et un souffle indie qui en fait une œuvre résolument actuelle. Le violon délicat de Lucas Sherman, natif de Pennsylvanie occidentale, y tisse des motifs sensibles, pendant que Cole Parker, batteur de Virginie-Occidentale, rythme l’ensemble avec justesse et retenue.
Ce morceau s’inscrit dans une démarche collective portée par des artistes tous originaires des Appalaches. Même le mastering a été confié à Mark Benincosa, ingénieur du son nommé aux Grammy Awards, lui aussi fils de ces collines brumeuses. Le résultat est une création organique, façonnée à l’échelle humaine, avec l’authenticité pour seule boussole.
Avec « Skipping Stones », John Kolar s’impose comme une voix discrète mais précieuse d’une scène alt-country qui continue de faire vivre les mémoires musicales régionales. Sa chanson, douce et poignante, trouve un écho naturel chez ceux qui, comme lui, cherchent à conjuguer racines et modernité.