Certains morceaux résonnent comme des adieux murmurés à ceux qui choisissent de rester en arrière. Avec Last Man, LAMBERT tisse une toile sonore où l’électro-pop se fait l’écho d’une mélancolie abyssale. Ce dernier extrait de son EP Human Nature s’impose comme un hymne à la déconnexion, à ces âmes figées dans le passé tandis que le monde poursuit sa course effrénée.
Sous ses nappes électroniques aériennes, Last Man fait vibrer un vocodeur spectral, superposant des harmonies fantomatiques à une instrumentation immersive. LAMBERT sculpte une ambiance hypnotique où chaque note semble flotter dans un vide sidéral, renforçant l’isolement qu’il dépeint. « You missed the last train from the earth… you are the last man on the earth, but you won’t see, you won’t see »—les paroles se répètent comme une incantation, un cri retenu face à une absence irréversible.
Fidèle à la noirceur élégante de Human Nature, LAMBERT clôt ce premier EP sur une note à la fois intime et universelle. Last Man est plus qu’un morceau : c’est un voyage dans l’inconsolable, un adieu murmuré à ceux qui, volontairement ou non, deviennent inaccessibles.
Sans plus attendre, prenez quelques instants de respiration avec cette très belle pause musicale qui va vous accompagner de la plus belle des manières.