Dans sa dernière pépite, Mark Anthony Bartolo explore une facette plus mûre de son art avec « Shooting Star », un morceau qui s’impose comme une confession introspective portée par une atmosphère rêveuse. Dès les premières notes, on est plongé dans un paysage sonore doux et aérien : la production est soignée, presque cinématographique, et la guitare se déploie avec justesse, offrant un écrin parfait à la voix de Bartolo.
L’interprétation vocale, fragile mais déterminée, porte les mots avec une émotion sincère ; on ressent un désir de connexion, comme si le narrateur, en fixant les étoiles, cherchait un signe d’espoir, une lueur d’évasion. Le chant devient un fil vers l’infini, un pont entre la nostalgie et la promesse.
Musicalement, le titre s’inscrit naturellement dans l’univers de l’indie-pop, du chill-pop et du singer-songwriter : sa simplicité apparente cache une profondeur émotionnelle rare, capable de toucher l’auditeur en plein cœur. La montée mélodique déploie peu à peu une énergie poignante, conférant au morceau un caractère aérien et planant.
Pour Bartolo, « Shooting Star » n’est pas seulement un single : c’est “l’un de ses releases les plus personnels”, selon ses propres mots. Il y révèle une vulnérabilité assumée, témoignage d’un artiste en pleine évolution et en quête de vérité.
En définitive, cette chanson est une étoile filante qui laisse une empreinte fragile mais lumineuse. Un appel à la rêverie, à la résilience et à l’espoir : celle d’un artiste qui, en levant les yeux, invite chacun d’entre nous à croire que même l’éphémère peut briller.

