Dès les premières secondes, When You See s’impose comme un manifeste électro de l’instant présent. Martron, fidèle à son énergie solaire, nous livre un titre aussi dansant que libérateur. Loin des conventions, il célèbre l’élan de vivre sans excuses, sans peur du regard des autres.
Le morceau pulse avec assurance. Une ligne de basse accrocheuse, des nappes synthétiques bien calibrées et un drop qui ne cherche pas la démesure mais le plaisir pur. L’équilibre est là : juste ce qu’il faut pour bouger, sourire et se reconnecter à soi-même. La production, élégante mais sans prétention, accompagne un message limpide : s’assumer est un acte joyeux.
When You See, c’est cette voix intérieure qu’on étouffe parfois et qui finit par jaillir, pleine de lumière. Martron ne moralise pas ; il propose une voie, celle de l’authenticité, avec un groove en bandoulière. Une chanson qui ne cherche pas à plaire à tout prix, mais qui touche juste.
Dans un monde où l’on nous demande souvent de rentrer dans les cases, ce titre trace une diagonale vivifiante. Être soi, et le revendiquer, n’a jamais sonné aussi bien.