Summer Affair s’ouvre comme une fenêtre sur un été rêvé, où l’on vit sans réserve, le cœur en feu et les pieds nus dans l’herbe. Mary Middlefield y esquisse un hymne à l’éphémère, à la liberté brute, celle qui ne s’excuse pas d’exister trop fort, trop vite.
Sur une trame indie-rock solaire, la chanteuse helvétique insuffle une fraîcheur spontanée, entre fragilité assumée et éclats de joie indomptée. Coécrite avec Yvan Vindret, la chanson a vu le jour entre Lausanne et Londres, mais semble surtout née quelque part entre l’élan du cœur et la fureur de vivre. Jim Abbiss, à la production (Adele, Arctic Monkeys), apporte son sens du relief ; Barny Barnicott peaufine l’ensemble au mixage, tandis que Randy Merrill lui donne son éclat final au mastering.
Le clip, filmé en 16mm, prolonge cette sensation d’abandon délicieux : une garden-party baignée de lumière, des regards complices, des mouvements libres, comme une chorégraphie improvisée au milieu d’un été suspendu. On y lit l’urgence de ressentir, d’exister, d’aimer — même brièvement.
“C’est un manifeste pour la spontanéité”, confie Mary. Et elle réussit son pari : Summer Affair n’est pas une simple chanson, c’est une pulsation, une échappée belle, un moment de grâce qui refuse de rentrer dans les cases.

