Avec A Cosmic Year, Matt C. White signe un voyage sonore à la fois colossal et intime. Sorti en 2025, ce nouvel album suit le « Fire Rider », figure mythique interstellaire, à travers une Terre réinventée, entre chaos et renaissance. Dès les premières secondes, l’auditeur est happé : guitares saturées, nappes de fuzz et rythmes tribaux s’entrelacent, comme une brume cosmique qui enveloppe chaque note.
« The Descent » ouvre le bal, plongeant dans un vortex sonore où l’intensité se fait palpable. Puis, « Fire Rider I: Collision » explose en cavalcade de riffs abrasifs et voix réverbérées, incarnant la chevauchée tumultueuse de son héros. « Blood Divine » surprend par ses touches de blues et de funk, tandis que « Vicious Cycle » hypnotise par ses motifs répétitifs et lourds, rappelant l’âme krautrock de l’album. Entre « Amalgamate » et « I Gotta Get Out », Matt C. White joue avec les dynamiques et les grooves décalés, contrastant avec la densité ambiante de « The Way Down ».
Le disque se referme sur « Fire Rider II: Rebirth », synthèse d’un chaos transformé en sagesse, boucle parfaite de cette aventure sonore. Chaque instrument, chaque ligne vocale a été enregistré par White lui-même avant de passer au mastering de Matt Labozza, témoignant d’un contrôle total et d’un investissement émotionnel sans compromis.
A Cosmic Year n’est pas qu’un album stoner ou psych : c’est un calendrier musical, une odyssée rituelle à travers des textures lourdes, des ambiances planantes et des envolées fuzz. Il se vit autant qu’il s’écoute, casque sur les oreilles, esprit ouvert et yeux fermés, prêt à se perdre dans un cosmos de sons et de sensations.

