Dans un cri viscéral mêlant détresse et espoir, My Broken Integrity dévoile « Empty Walls », un titre qui résonne comme une confession intime. Entre isolement et quête de reconnaissance, le groupe explore les méandres de la santé mentale et de l’autisme à travers une composition aussi puissante qu’émotive.
Dès les premières notes, le morceau impose une atmosphère pesante, portée par des guitares acérées et des mélodies mélancoliques. La tension est palpable, oscillant entre passages hurlés et instants plus introspectifs. L’ombre de Killswitch Engage et Dir en Grey plane sur l’arrangement, tandis que l’influence de Howard Jones se fait sentir dans l’équilibre entre brutalité et sensibilité.
Les paroles, poignantes, décrivent cette sensation d’enfermement, ces « murs vides » qui symbolisent la solitude et l’impression d’être inaudible. Un mal-être qui trouve écho chez ceux qui luttent contre l’incompréhension et le rejet. Pourtant, « Empty Walls » n’est pas qu’un manifeste de douleur. Derrière la souffrance, le morceau se fait aussi un appel à la résilience, rappelant l’importance de reconnaître sa propre valeur et de chercher du soutien.
Avec cette sortie, My Broken Integrity ne se contente pas d’exposer une réalité difficile, il tend une main à ceux qui s’y reconnaissent. Une œuvre cathartique qui s’inscrit avec force dans la scène metal contemporaine.