Originaire de St Helens, en Angleterre, le quatuor Chicken Man and the Bad Eggs s’impose une nouvelle fois avec « NETFLIX », un single qui frappe par son énergie immédiate. Dès les premières notes, la batterie nerveuse et les riffs rapides captent l’attention, tandis que la voix du chanteur, à la fois sarcastique et entraînante, impose le rythme et le ton. Le groupe parvient à distiller en quelques minutes toute la fougue de son univers, entre punk brut et mélodies accrocheuses.
Le morceau puise son inspiration chez Thee Oh Sees, Shame et Arctic Monkeys, mais sans jamais se contenter de copier. Chaque note semble pensée pour créer un contraste entre tension et légèreté, avec un refrain qui reste en tête et une instrumentation qui vibre d’une urgence communicative. « NETFLIX » devient ainsi une sorte de sprint musical où l’on ressent la fièvre et la passion du groupe à chaque seconde.
Sur le plan des paroles, Chicken Man and the Bad Eggs joue sur l’ironie et l’actualité. La plateforme éponyme n’est pas qu’un simple titre : elle symbolise l’ennui, l’évasion et cette dépendance moderne à l’écran, tout en laissant transparaître une critique douce-amère de notre quotidien saturé d’images et de distractions. Cette profondeur derrière la façade punk-pop ajoute un relief inattendu au single.
Avec « NETFLIX », le groupe franchit une étape dans son parcours : affirmer son identité tout en restant accessible, mêler rage et mélodie, urgence et plaisir immédiat. Le morceau donne envie de découvrir leurs prochaines productions et, surtout, de les voir déchaînés sur scène, là où l’énergie brute de Chicken Man and the Bad Eggs prend toute sa dimension.
