Les amplis grondent, les riffs s’abattent comme des coups de massue, et OMENS entre en scène avec fracas. Le trio composé du guitariste Mark Keller, du batteur Don Jacks et du chanteur Trevor Tuminski livre un premier album éponyme qui transpire la sueur du rock et l’urgence du moment. Douze titres, douze déflagrations taillées pour faire trembler les murs et marquer les esprits.
Dès les premières notes de Divide and Conquer, l’auditeur est happé dans une spirale sonore où l’influence du metal old-school se mêle à une énergie résolument moderne. Vient ensuite Black Magic, premier single à la rythmique implacable, parfait condensé de ce que le groupe sait faire de mieux : allier puissance et mélodie avec une redoutable efficacité. Chaque morceau est pensé comme un hymne à l’excès, un cri rageur en écho aux tourments de notre époque.
Trevor Tuminski, connu pour ses années au sein de Jet Set Satellite, retrouve ici son complice Mark Keller avec une ambition claire : « On savait qu’on n’allait pas réinventer la roue, mais au moins la couvrir de boue et jouer jusqu’à ce qu’elle tombe. » Objectif atteint. Ajoutez à cela la frappe millimétrée de Don Jacks, et vous obtenez un cocktail explosif.
Avec cet album, OMENS impose un son, une attitude, une signature. Un coup de poing dans un monde qui vacille, mais où le rock garde son pouvoir fédérateur.