Orrin revient avec “Poppin’ It”, un morceau qui pulse comme un battement de cœur électronique au milieu du chaos new-yorkais. Ce titre, extrait de son nouvel EP Nü New York, capture l’énergie brute d’une ville qui ne dort jamais, entre rage contrôlée et esthétique hyperconnectée. On y retrouve ce mélange singulier de rap tapageur, de garage britannique et de productions qui flirtent avec le cinéma.
Devant la Statue de la Liberté, Orrin performe comme s’il réclamait sa place dans le panthéon de la modernité. Le clip, saturé d’images Y2K et de fenêtres numériques qui s’entrechoquent, traduit cette frénésie d’un monde en ligne où tout scintille et tout se brouille à la fois. Sous les apparences d’un hymne à la confiance, “Poppin’ It” dissimule une réflexion plus subtile : celle d’un artiste en quête d’équilibre entre liberté, notoriété et identité dans un paysage saturé d’écrans.
Dans Nü New York, Orrin réinvente les codes du “rage sound” popularisé par Trippie Redd ou Playboi Carti, mais avec une touche introspective qui lui appartient. Sa voix se plie et se déforme comme la ville qu’il célèbre : bruyante, vibrante, insaisissable. Avec ce titre, il signe une déclaration d’amour paradoxale à New York — à la fois monumentale et pixelisée.
“Poppin’ It” n’est pas qu’un single : c’est un miroir tendu à l’ère numérique, où le rap devient autant un cri qu’une image en mouvement.

