Avec « I’ll Be There », Oxyoze poursuit son exploration sensible après l’éclat solaire de No Escape. Pour cette nouvelle étape, il s’entoure de Récréation, le projet parallèle d’Ødyssey, et signe une collaboration qui résonne comme une évidence.
Dès l’introduction, la production installe une atmosphère lumineuse et feutrée. Les textures de house mélodique se déploient avec élégance, avant de laisser place à une voix magnétique, presque chuchotée, qui s’impose comme une promesse fragile. L’ensemble capte ce moment suspendu où l’été s’efface doucement, laissant derrière lui la nostalgie des instants qu’on voudrait retenir.
Ce morceau ne se contente pas d’unir deux univers : il en révèle la profonde complémentarité. Oxyoze et Récréation ne juxtaposent pas leurs signatures, ils les fondent dans une matière musicale commune, intime et lumineuse. Leur alchimie transforme I’ll Be There en bien plus qu’un single : une photographie sonore, un fragment de mémoire en clair-obscur.
Portée par cette alliance rare, la chanson s’impose comme une bande-son des nuits prolongées, de celles qui marquent durablement et résonnent longtemps après la dernière note.