Il est 3 heures du matin. Vous êtes allongé, épuisé, mais impossible de dormir. Dans le silence de la nuit, une idée germe dans votre esprit, un beat commence à prendre forme, deux lignes de basse se rencontrent, l’une à gauche, l’autre à droite. C’est ainsi que Piqi Miqi a conçu « Toxic Funkulinity », une création nocturne inspirée par l’insomnie, où le funk classique se marie à des sonorités R&B, hip-hop et new wave.
Piqi Miqi n’est pas du genre à rester dans les clous. Avec ce morceau, il inaugure son « new wave funk », un genre hybride qui pousse les limites du groove. Ce n’est pas seulement une chanson, c’est une expérience, une exploration de ce que le funk peut être en 2024. Le titre, un jeu de mots brillant, détourne avec humour et intelligence le concept de « toxic masculinity », le rendant à la fois plus léger et plus universel. C’est du Piqi Miqi tout craché : jouer avec les mots et les sons pour créer quelque chose de totalement neuf.
Le clip, dirigé par Shubham Patel, nous transporte dans une fable sci-fi. Un scientifique bossu découvre un sérum de jeunesse, se métamorphose en jeune homme séduisant, et s’aventure dans une rave pour tester son nouveau corps. Mais le sérum s’estompe… Le parallèle avec la musique est évident : comme le corps du scientifique, le funk de Piqi Miqi évolue, se transforme, mais reste irrésistiblement captivant.
Piqi Miqi veut que sa musique soit « toxique », dans le meilleur sens du terme : envoûtante, séductrice, un peu sale. Il chante comme si la musique elle-même était une créature vivante, séduisant l’auditeur. Et ça marche. Le rythme, les basses, les paroles, tout est conçu pour que vous ne puissiez pas résister à l’envie de danser. Son approche organique et spontanée, où il a développé les paroles avec sa partenaire Annie Rat, reflète ce désir de reconnecter la musique avec les émotions brutes et authentiques.
« Toxic Funkulinity » n’est pas qu’une chanson, c’est une déclaration d’intention. Piqi Miqi montre qu’il maîtrise son art tout en le réinventant.