Le mystère entoure souvent les projets solo, et SUNRIDER ’99, mené par le talentueux multi-instrumentiste Max Oliver, ne fait pas exception. Avec FREAKING HAVOC, premier album sous ce nom, Oliver nous offre une œuvre aussi nostalgique qu’électrisante, où les riffs shoegaze et les nappes de synthés vintage se mêlent à une énergie brute, puisée directement des années 90.
L’album s’ouvre sur « DREAMCATCHER », un titre addictif où les guitares ravageuses installent immédiatement le ton. D’entrée, on se laisse happer par cette ambiance sonore à la fois chaotique et savamment maîtrisée, comme un rêve fiévreux. Ce morceau, avec ses lignes de guitare entêtantes, réussit à capturer l’essence même du projet : une plongée dans un océan de sentiments intenses, entre beauté et destruction.
En milieu de parcours, FREAKING HAVOC ralentit légèrement avec « NEVERMIND », un titre plus accessible, presque pop. Avec son refrain délicatement ciselé, la chanson possède un véritable potentiel de single. Ici, Oliver montre qu’il sait aussi jouer avec des mélodies plus douces sans pour autant perdre l’âme de son projet.
Mais là où l’album prend toute sa dimension, c’est dans des titres comme « HEAVEN AND EARTH », l’une des perles shoegaze du projet. Les vagues sonores y sont immersives, nous transportant dans un paysage onirique et introspectif.
« I’LL TRY NOT TO WAIT » clôture l’album avec une délicatesse inattendue. Simplicité, vulnérabilité et promesse d’avenir, SUNRIDER ’99 se termine sur une note suspendue, laissant présager un bel avenir pour Max Oliver et son aventure musicale.