Dès la première phrase de Never Gonna Not Want More, Tess Clare nous attrape au cœur avec cette question poignante : « Did happy pass me ? » Ce titre est une plongée sans fard dans le sentiment de fatigue intérieure, ce drôle d’espace où l’ambition brûle mais où le bonheur semble toujours filer entre les doigts.
Portée par une pop à la fois énergique et aérienne, la chanson mêle une mélodie entraînante à une honnêteté brute. Tess Clare chante cette soif insatiable de vouloir plus, ce besoin viscéral qui habite tous ceux qui ne savent jamais vraiment se satisfaire. C’est une course à la fois épuisante et fascinante, un paradoxe que beaucoup reconnaîtront.
Le refrain, répétitif et presque hypnotique, martèle cette idée : « Never gonna not want more ». Cette phrase résonne comme un mantra, un aveu lucide d’une quête sans fin — est-ce une malédiction ou un moteur ? Tess Clare ne tranche pas, elle expose simplement ce sentiment universel d’être pris entre le désir et la frustration.
Au final, ce single n’est pas juste une chanson pop. C’est une confession et un souffle, un rappel que l’insatisfaction n’est pas un défaut mais une preuve qu’on continue d’avancer, de rêver, de chercher. Tess Clare nous invite à accepter cette tension, ce tiraillement, qui fait de nous ce que nous sommes.

