Avec The Joy Algorithm, Pflames signe un album profondément introspectif, né des épreuves les plus sombres de sa vie. Perdre des proches, se remettre en question et redécouvrir la joie à travers la musique : tel est le fil conducteur de ce projet qui se déploie sur 19 titres.
Dès l’introduction, Broken capte l’attention. Portée par un saxophone délicat, cette chanson s’ouvre sur des paroles poignantes, presque parlées, comme un slam où Pflames dévoile la profondeur de sa douleur. Le son du saxo, doux et mélancolique, sert de toile de fond à un texte où chaque mot semble avoir le poids du vécu. La chanson se fait ainsi le reflet d’un passage, d’une transition vers la guérison.
Le ton change radicalement avec High Anxiety. Là, Pflames se plonge dans un univers boombap où les riffs de guitare bluesy viennent appuyer son flow impeccable. Le refrain, interprété par une voix féminine, résonne en parfaite harmonie avec les solos de guitare, créant une tension captivante, comme une invitation à affronter ses peurs.
Au fil de l’album, l’artiste dévoile une richesse musicale impressionnante. Pop’s Blue Caddy se distingue avec ses cuivres enivrants et ses riffs de guitare électrique, créant une ambiance funk rafraîchissante. Les scratchs viennent compléter cette alchimie sonore, apportant une touche de nouveauté et d’énergie.
Avec The Joy Algorithm, Pflames nous offre un voyage émotionnel, où chaque chanson semble une étape vers la reconstruction. Un album aussi varié que touchant, à la croisée de genres, de souffrance et de renaissance.