Andrea Pizzo et The Purple Mice livrent Transhumanity, un album qui dépasse le simple cadre de la musique pour devenir un véritable univers créatif. Entre électro-rock et pop avant-gardiste, le projet puise son inspiration chez des figures emblématiques comme Ada Lovelace, Nikola Tesla ou Thomas Edison, mêlant science-fiction et émotions humaines.
L’ouverture, « Ada », impose immédiatement l’ambiance : une ligne de guitare lumineuse, une instrumentation délicate et une pop rock aux accents futuristes qui dessine un monde sonore à la fois sophistiqué et accessible. Vient ensuite « Goodbye », ballade folk aux arpèges délicats, où les lignes vocales sensibles transportent l’auditeur dans une atmosphère introspective et chaleureuse.
L’album se diversifie avec « The Current War », plus rythmé et dansant, une pop riche en textures qui contraste avec la douceur de « Hidden Figures », petite bulle de fraîcheur et de rêverie, qui confirme la maîtrise de Pizzo pour les ballades contemplatives. « We Are All Bots » s’impose comme le morceau au potentiel commercial le plus fort, offrant une mélodie familière, un équilibre subtil entre pop et introspection.
La conclusion, « Eternità », est un sommet artistique : voix masculine et féminine s’entrelacent sur un piano orchestré, avant que la puissance du rock ne vienne magnifier l’ensemble. Entre envolées lyriques et solos de guitare virtuoses, la pièce cristallise l’âme de Transhumanity, cet album qui pose une question essentielle : que signifie être humain à l’ère des machines ?
Transhumanity n’est pas seulement un disque, c’est un voyage sonore et narratif où science, imagination et émotion cohabitent avec une élégance rare.