Avec « Shadowplay », Wallners signe une nouvelle ode à l’évanescence et aux subtilités de la lumière. Troisième extrait de End of Circles, cet album attendu comme une promesse d’évasion, le morceau illustre à merveille l’identité onirique du quatuor viennois. Nino, Max, Laurenz et Anna Wallner construisent une pop délicate, suspendue entre mélancolie et émerveillement, à l’image des jeux d’ombre qui inspirent ce titre.
Dès les premières notes, « Shadowplay » capte l’essence d’un crépuscule mouvant. Sa mélodie en trois temps esquisse un balancement hypnotique, où la voix aérienne d’Anna se faufile à travers des nappes sonores vaporeuses. Comme un murmure porté par le vent, la chanson invite à une contemplation intime, à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Puis, survient un instant de bascule : la lumière semble disparaître un bref instant, laissant place à une parenthèse spectrale avant que la valse ne reprenne, plus envoûtante encore.
Wallners prouve une fois de plus son talent pour tisser des atmosphères en clair-obscur, où l’émotion se dessine dans les contrastes. « Shadowplay » n’est pas qu’une chanson : c’est une expérience sensorielle, un instant suspendu où le temps danse avec les ombres.