Dès les premières notes, OLI impose une atmosphère qui captive. Née dans le New Jersey et installée à Londres depuis l’enfance, Olivia Masek — alias OLI — signe avec When It All Goes Quiet un premier album d’une élégance rare. Sa pop alternative, aux accents cinématographiques, plonge l’auditeur dans des paysages intimes où chaque silence devient musique.
L’entrée en matière avec « I’ve Been Waiting » illustre parfaitement cette ambition : des arrangements riches, un refrain lumineux, une voix qui se déploie avec justesse et nuance. Puis vient « Cry », ballade au piano minimaliste, qui rappelle combien la vulnérabilité peut être porteuse de beauté. Sortie en 2021, elle trouve ici toute sa place, comme un fil conducteur émotionnel.
Au centre du projet, le morceau-titre « When It All Goes Quiet » agit comme une respiration. OLI y explore le calme de l’aube, ce moment où le monde ralentit et où l’on se retrouve face à soi-même. « Only You » apporte une énergie différente, avec une mélodie entêtante et un refrain d’une sincérité désarmante. Plus dépouillé, « Float » s’élève avec délicatesse, porté par un piano aérien qui évoque la légèreté et la libération.
L’album accueille également la violoncelliste Zara Hudson-Kozdoj, proche de Max Richter, et réserve aux amateurs de vinyle une surprise de taille : un duo exclusif avec Dave Gahan de Depeche Mode. Enfin, la ballade « Beauty Queen » referme ce voyage avec une intensité vocale remarquable.
En douze titres, OLI livre un univers raffiné, à la fois apaisant et bouleversant, où chaque morceau devient un espace de respiration. Une première œuvre qui laisse présager une voix incontournable de la scène londonienne.