La raison principale pour laquelle nous aimons des fois écouter tous genres de musique est particulièrement due au fait que nous apprécions découvrir la qualité artistique de certains artistes qui ne cessent de se bonifier au fil du temps. C’est le cas avec l’artiste Duke Keats qui nous vient avec un nouvel EP intitulé « Dirty Glamour » constitué de quatre pistes.
Dès l’ouverture de cet EP, nous sommes accueillis par le morceau « Skid Row » qui d’entrée de jeu tarde à prendre de l’envol nous donnant droit à environ quarante cinq secondes pour savourer les merveilleux arrangements mis en place, auxquels une voix assez imposante viendra se mêler pour donner plus de tonus au morceau. En parcourant la discothèque de fond en comble, on se rend compte que Duke accorde une place assez considérable à l’instrumentation.
Des vibrations sonores intenses à couper le souffle qui ne s’atténuent que quelques fois lorsqu’une touche vocale se présente. Les rythmes affolants et entraînants créent une atmosphère ambiante de folie. Le morceau de clôture « Damn Dara » est encore plus puissant et long sur la durée, surtout avec une portée lourde de sonorités violentes qui suscite de fortes sensations. Tout au long de l’album, aucun moment de répit n’est présent dans chacun des tubes, autant que nous avons une instrumentation de fort caractère, autant il y’a de la place pour l’expression vocale en cas d’atténuation du rythme sonore.
C’est une dinguerie, cet EP de l’artiste à l’ascension fulgurante Duke qui fait une fois de plus preuve d’un talent polyvalent hors du commun. On a l’impression qu’il n’a aucun sens mais en réalité cette discothèque impressionnante est l’aboutissement d’un sens de créativité élevé. En espérant que cette playlist soit l’exclusivité de votre quotidien, je vous le recommande vivement.