Dans l’univers effervescent de la musique indie-pop, Roller Derby frappe une nouvelle fois avec une œuvre pleine de nuances. Leur dernier single, « Last Night », est bien plus qu’une simple chanson : c’est une plongée sonore au cœur des émotions humaines, où la quête de stabilité se mêle à la beauté d’un désir fragile.
Dès les premières notes, le morceau enveloppe l’auditeur dans une ambiance éthérée, rappelant les soundscapes électroniques des années 80. Ce n’est pourtant pas un hommage rétro, mais une réinvention audacieuse où le groupe insuffle son éclat unique. La voix de Philine Meyer, à la fois aérienne et profondément ancrée, guide cette exploration sonore. Chaque intonation semble raconter une histoire, traduisant ce mélange d’incertitude et d’espoir qui traverse les moments charnières de nos vies.
Mais ce qui distingue « Last Night », c’est aussi son volet visuel. Le clip, réalisé par Emily Macrander, est un joyau d’émotion. On y suit une protagoniste qui se laisse porter par des lumières et des fragments de mémoire, revivant les échos d’un passé parfois douloureux, parfois réconfortant. Cette mise en scène délicate résonne comme un prolongement des paroles et des mélodies, nous plongeant dans une introspection universelle.
Avec ce titre, Roller Derby prouve que leur musique n’est pas seulement faite pour être écoutée, mais ressentie. Ils réussissent le pari de conjuguer textures sonores et profondeur émotionnelle, consolidant ainsi leur statut d’acteurs incontournables de la scène indie.

