Dans la scène rock alternative en constante effervescence, un nom commence à se faire entendre avec insistance : Nate Vickers. Originaire de Houston, ce chanteur et auteur-compositeur dévoile un premier EP percutant, A Little Too Late, qui résonne comme une véritable déclaration d’intention.
Dès la première note de la chanson-titre qui ouvre le projet, le ton est donné. Un rock brut, ravageur, porté par des riffs de guitare incisifs et une voix puissante qui capte instantanément l’attention. Vickers ne s’embarrasse pas de détours : il livre une énergie sans filtre, soutenue par une production soignée qui sublime son grain vocal. L’intensité monte encore d’un cran avec I’d Rather De*, un morceau à l’efficacité redoutable. Ses mélodies accrocheuses et son refrain taillé pour les ondes en font un titre au potentiel évident, où la technique vocale du chanteur impressionne autant que sa capacité à injecter une émotion brute dans chaque note.
L’EP déroule ensuite sept titres d’une qualité constante, oscillant entre force et vulnérabilité. Si Over & Over et I’m Fine se démarquent par leur intensité émotionnelle, c’est la version acoustique de Bury Me qui vient clore l’ensemble sur une note bouleversante. Dépouillée de toute fioriture, cette ballade minimaliste repose entièrement sur la voix sublime de Nate Vickers, qui dialogue avec les accords épurés d’une guitare, créant une atmosphère aussi simple qu’envoûtante.
Avec A Little Too Late, Nate Vickers impose son empreinte et confirme qu’il faudra désormais compter sur lui dans le paysage rock. Un premier projet réussi qui ne demande qu’à être suivi d’une suite à la hauteur.