Chronique d’un groove nostalgique, « Groove, Groove, Groove » est bien plus qu’un simple titre enjoué : c’est une immersion sonore dans les souvenirs d’adolescence de John Deering, bercés par les vagues du Jersey Shore. Avec ce nouveau morceau, l’artiste américain tisse un lien entre ses racines musicales et ses émotions les plus personnelles, en convoquant des influences notables comme The Police.
Dès les premières mesures, la filiation avec Andy Summers s’impose. Les accords de guitare, rythmiques et syncopés, rappellent l’élégance discrète du célèbre guitariste. Mais là où Deering surprend, c’est dans la richesse de l’arrangement : une véritable symphonie de guitares croisées, de nappes de claviers et de voix superposées, qui donne à l’ensemble une dimension presque cinématographique.
« Groove, Groove, Groove » se déploie comme une carte postale auditive, un souvenir sonore écrit avec une précision d’orfèvre. Le jeux de batterie est magnifique, la guitare chaloupe avec naturel, et les refrains, portés par des lignes mélodiques soignées, viennent ponctuer cette déclaration d’amour à une époque insouciante.
En trois minutes à peine, Deering parvient à capter l’essence d’un moment suspendu : un été fait de lumière dorée, de virées en bord de mer et de vinyles qui tournent dans une chambre entrouverte. Une chanson groovy, certes, mais surtout un hommage vibrant à ce qui façonne une vie : la mémoire musicale.