Dans l’effervescence nocturne de Prague, là où la musique remplace parfois les murs des clubs fermés, Piqi Miqi a trouvé un moyen de garder la fête en vie. Son nouveau titre, “My Room”, n’est pas seulement une bombe funky aux reflets électro-pop : c’est un témoignage vibrant d’une époque où l’on dansait entre les quatre murs d’un appartement transformé en piste de danse.
Quand les soirées officielles s’éteignaient, Piqi rallumait la flamme à domicile. Chaque week-end, il ouvrait sa porte à une communauté bigarrée de fêtards, d’artistes et de rêveurs, le tout dans une atmosphère costumée digne d’un carnaval underground. “My Room” condense cette énergie libre et joyeuse, avec ses synthés bondissants, sa ligne de basse contagieuse et une production millimétrée qui sent bon les années 2000… remixées à la sauce d’aujourd’hui.
Le clip, réalisé par Annie Rat, pousse la fête jusqu’à la rupture : un ado profite de l’absence de ses parents pour inviter le chaos. Ce qui commence comme un clin d’œil nostalgique à l’adolescence se mue en mini-film fantastique, où l’insouciance laisse place à une force obscure surgie d’on ne sait où. Une métaphore bien sentie des lendemains de fête ?
Avec “My Room”, Piqi Miqi ne se contente pas de faire danser. Il perpétue une tradition alternative, celle d’un art de vivre musical, collectif, indiscipliné, et furieusement humain.

