L’univers de la pop a frôlé la tragédie cet été à Vienne. Un adolescent syrien de 16 ans a été reconnu coupable par un tribunal berlinois pour sa participation à un complot terroriste visant un concert de Taylor Swift prévu à l’Ernst-Happel-Stadion. Si l’idée qu’un événement musical puisse être menacé par la violence est glaçante, les autorités ont su intervenir à temps, évitant le pire pour près de 200 000 fans attendus.
À l’époque des faits, le jeune homme n’avait que 14 ans et s’était radicalisé en ligne via la propagande de l’État islamique. Selon le verdict, il avait aidé deux autres complices en traduisant des instructions de fabrication de bombes et en mettant en relation les conspirateurs avec un membre de l’organisation terroriste. Heureusement, le complot a été déjoué avant le premier concert, et aucune victime n’est à déplorer.
Taylor Swift, figure incontournable de la pop mondiale, a exprimé sa gratitude envers les forces de l’ordre pour avoir permis à ses fans de vivre l’expérience de ses spectacles en toute sécurité. Cette affaire rappelle que, derrière les lumières et les décibels, le monde de la musique peut parfois être confronté à des réalités bien plus sombres.