Sous les éclats d’un synthé éclatant, Thalassa signe son grand retour avec Good Boys, un morceau alt-pop à la fois énergique et profondément humain. Le titre s’ouvre sur une production éclatante, tissée de rythmes électro légers et d’une sincérité palpable. On y sent l’influence de Charli XCX et Olivia Rodrigo, tout en retrouvant la douceur intimiste de Clairo. Mais Thalassa s’y distingue par un ton plus apaisé, presque introspectif, où chaque note semble dialoguer avec une émotion vraie.
Good Boys parle d’amour, mais surtout de soi. C’est une chanson sur la guérison, sur cette force discrète qui renaît quand on cesse de vouloir plaire pour simplement être. À travers sa voix claire et assurée, Thalassa évoque le moment où l’on se réconcilie avec son reflet, où l’on comprend que la douceur n’est pas faiblesse, mais courage. Cette thématique résonne d’autant plus fort que la mélodie, pleine de légèreté, laisse filtrer une vérité émotionnelle.
Sur le plan sonore, la production s’impose par sa luminosité. Les synthés se déploient comme des vagues, donnant au morceau un souffle d’air libre, presque euphorisant. Les refrains, d’une clarté pop irrésistible, contrastent avec une écriture pleine de nuances. On y perçoit ce mélange rare entre vulnérabilité et affirmation, entre fragilité et puissance. Thalassa ne cherche pas à briller : elle éclaire simplement, de l’intérieur.
Avec Good Boys, l’artiste amorce une nouvelle étape, plus authentique et confiante. Ce titre n’est pas seulement un retour : c’est une réaffirmation. Thalassa y transforme ses blessures en énergie créatrice, son introspection en éclat musical. Dans ce morceau qui apaise autant qu’il électrise, elle rappelle que la pop peut être un refuge, un exutoire, mais aussi un miroir — celui d’une âme qui apprend à s’aimer sans condition.