L’Italien Niel Lian fait une entrée remarquée sur la scène musicale avec son premier EP, Resilience in a World on Fire. Pianiste de formation classique et compositeur au goût moderne, il tisse un univers où le minimalisme contemporain rencontre la tradition pianistique, convoquant des influences aussi variées que Chopin, Philip Glass ou Max Richter.
Composé exclusivement de pièces pour piano solo, cet EP est une immersion dans la fragilité et l’intimité des émotions. Chaque morceau se déploie comme une étape d’un parcours intérieur : de la guérison à la confrontation avec ses peurs, jusqu’à l’acceptation et la reconnaissance de soi. Ici, la résilience ne se veut pas héroïque mais contemplative : elle s’incarne dans la capacité à rester présent, à trouver un équilibre et à entrevoir un espoir fragile, même lorsque le monde paraît instable.
L’ouverture, We, as our home, évoque la tendresse d’une relation à distance, rappelant que le véritable foyer se trouve dans le sentiment d’être ensemble. Healing respire la patience et la douceur du temps qui soigne, tandis que Harrowing the Darkness traduit l’énergie nécessaire pour affronter ses peurs. A Breakfast with the Ghosts I’m Afraid Of propose, avec une ironie douce, un face-à-face apaisé avec ses fantômes intérieurs. L’EP s’achève sur la pièce-titre, Resilience in a World on Fire, qui rassemble toutes les étapes du voyage dans une forme fragile mais lumineuse d’espoir.
Avec Resilience in a World on Fire, Niel Lian signe un premier EP qui se lit comme un journal intime au rythme du piano. Une œuvre délicate, introspective et profondément humaine, qui invite l’auditeur à ralentir, écouter et ressentir.

