Dans le silence feutré d’un studio new-yorkais, Nick Marks a laissé parler l’instinct. De ces sessions nocturnes est née “do wut u luv”, une ode à la liberté créative, taillée dans la spontanéité et la chaleur de l’analogique. Ici, pas de quête de perfection, seulement le plaisir de ressentir, d’improviser, de suivre la vibration du moment.
Compositeur habitué aux univers cinématographiques, Marks délaisse pour un temps la rigueur des bandes originales pour s’abandonner à un format plus viscéral. “Do wut u luv” s’ouvre comme une respiration : une ligne de piano Rhodes, un souffle de cuivres, quelques cordes discrètes… Le tout glisse dans un mélange soyeux de R&B cinématique, de jazztronica et de soul, empreint d’une élégance intemporelle.
Ce morceau semble conçu pour accompagner les instants suspendus — ceux où la ville ralentit, où le quotidien devient film intérieur. L’artiste y explore la simplicité du geste, l’émotion brute, le groove qui réchauffe sans effort.
Avec “do wut u luv”, Nick Marks ne signe pas seulement un titre : il offre une philosophie. Celle d’un musicien qui suit son propre tempo, refusant le calcul pour embrasser le ressenti. Un rappel doux et lumineux : la création la plus sincère naît toujours là où l’on s’autorise à aimer ce que l’on fait.

