Après dix ans passés derrière les coulisses de la composition et de la production, Max Season signe enfin une œuvre personnelle qui révèle sa vision sonore singulière. Expeditions (Volume 1) n’est pas seulement un EP : c’est une véritable invitation au voyage, où modernité électronique et échos d’instruments anciens se rencontrent dans un dialogue fascinant.
En cinq titres, Max esquisse un univers où chaque piste agit comme un fragment de mémoire culturelle. L’artiste s’appuie sur des instruments traditionnels échantillonnés par Eduardo Tarilonte, lauréat reconnu dans le domaine des librairies sonores, pour tisser des textures où souffle, percussion et synthèse lumineuse se répondent.
L’ouverture avec “Sun Call” fonctionne comme un signal vers l’inconnu, un point de départ chargé de promesses. Un grand travail sur les percus, une flute en arrière plan, des d’orfèvre sur l’expérimentation sonore, ce premier titre donne le ton. “Valley’s Breath” installe une respiration contemplative, presque géographique, tandis que “Prophecy” introduit une tension dramatique, évoquant un rituel en devenir. “Sacred Mist” enveloppe l’auditeur d’une brume harmonique subtile et immersive, et “The Offering” clôt le cycle avec une sobriété presque liturgique, laissant l’impression d’avoir traversé un temple sonore.
Ce premier volume installe les bases d’une série ambitieuse. Max Season y affirme sa méthode et sa curiosité, combinant narration, textures cinématiques et production contemporaine. Expeditions (Volume 1) ne se contente pas de se faire écouter : il se vit, il se respire, et surtout, il donne envie de suivre le fil des prochaines expéditions.

