C’est seul sous les projecteurs qu’Agatchu choisit de revenir. Avec Maradona, le chanteur et producteur franco-angolais signe une fresque sonore où les battements du cœur s’accordent à ceux d’une production léchée, entre afrobeats chaloupés, R&B sensuel et storytelling introspectif. Ce premier single de l’année annonce un second EP attendu, et surtout, une affirmation artistique sans compromis.
Sur une production signée AZNVR — qu’on a déjà entendu aux côtés de MHD ou Tayc — Agatchu épouse les tensions d’une relation en clair-obscur. L’amour y est passionné, parfois rugueux, toujours vrai. En français comme en yoruba, il chante ce tiraillement entre ego et vulnérabilité, ce duel de volontés qui habite les grands amours comme les grandes tragédies.
Mais loin de la plainte ou du simple constat, Maradona s’écoute comme un film — ralenti, précis, immersif. C’est une chanson qui prend son temps, qui brûle lentement, et qui finit par laisser une trace : celle d’un artiste qui, plus que jamais, a trouvé sa voix.
Agatchu ne marque pas simplement un but avec Maradona, il redéfinit son terrain de jeu.