Dans “Gotta Do”, Allan Jamisen dévoile une facette intensément humaine de son univers artistique. Compositeur et peintre, il transforme une phrase simple — « il faut le faire » — en une déclaration vibrante de résilience. Écrite à un moment charnière de sa vie, la chanson explore la survie émotionnelle, la préservation de soi et le besoin de se reconnecter aux autres, dans un monde où tout semble parfois se déliter.
Dès les premières mesures, le rythme impose une pulsation vitale. Les percussions nettes, les nappes synthétiques et les arpèges lumineux composent un espace presque méditatif. Ce contraste entre la rigueur électronique et la sensibilité organique crée une tension captivante. La voix de Jamisen, à la fois fragile et affirmée s’invite sporadiquement et traverse le morceau comme une lueur obstinée. Comme nous, vous allez être embarqué dans cette parenthèse musicale dansante et qui brille aussi par le fond, la thématique.
“Gotta Do” se distingue par sa capacité à transformer l’introspection en mouvement. La répétition du refrain agit comme un souffle continu, un rappel qu’il faut avancer, coûte que coûte. On y perçoit la dimension thérapeutique du son, cette manière qu’a la musique électronique d’unir le corps et l’esprit dans un même élan, jusqu’à faire de la douleur un moteur de création.
Avec ce single, Allan Jamisen prouve qu’il sait allier profondeur émotionnelle et efficacité dance. “Gotta Do” n’est pas seulement un morceau à écouter, c’est une expérience à ressentir — une invitation à danser pour se reconstruire, à transformer la fragilité en force lumineuse.

