Sous les riffs brillants de sa guitare, Blake Smeltz signe avec Nicotine Daydream un single aussi addictif que son titre le suggère. Première cartouche d’un album à paraître en juillet, Heartbreak Highway, cette chanson dégage un parfum de nostalgie brûlante — celui des premiers émois, entre fougue adolescente et lucidité désabusée.
Dès les premières secondes, l’auditeur est happé. Le timbre éraillé de Smeltz évoque une jeunesse en cavale, quelque part entre Springsteen et Zach Bryan, tandis que la production, rugueuse et précise, ancre la chanson dans une veine country-rock résolument moderne. On roule fenêtres ouvertes, le cœur encore tendre, la mémoire saturée d’images floues : « Nicotine daydream at 18, here we go again… » murmure-t-il, comme un refrain qu’on fredonne sans oser y croire.
Plus qu’un simple souvenir mis en musique, Nicotine Daydream se vit comme une échappée, une confession rythmée qui balance entre l’urgence d’aimer et la brûlure du manque. Smeltz maîtrise l’art du storytelling musical, dressant en quelques strophes un décor cinématographique qui colle à la peau.
Produit par Charlotte Avenue Entertainment, avec David Flint et William Gawley à la manœuvre, le morceau installe Blake Smeltz parmi les nouveaux conteurs de Nashville à suivre de près. Sincère, mélodique, viscéral : avec ce premier extrait, il ouvre grand la porte d’un Heartbreak Highway que l’on a hâte d’emprunter.