Avec After Hours, Boj offre une nouvelle facette de son univers, plus intime et feutrée. En duo avec la chanteuse franco-gabonaise Anaïs Cardot, il signe un morceau qui s’impose comme une véritable parenthèse nocturne. Produit par Genio, son collaborateur de longue date, le titre marque l’entrée du chanteur nigérian dans une période plus émotionnelle et sensuelle, une “ère loverboy” où la tendresse se conjugue à la lenteur.
Dès les premières mesures, l’atmosphère s’installe : nappes de synthés soyeuses, percussions légères, voix flottantes. Boj y déroule sa nonchalance maîtrisée, son timbre chaud glissant sur les rythmes comme une confidence. En miroir, Anaïs Cardot répond avec une douceur irrésistible, sa voix caressant chaque mot d’un souffle à la fois fragile et assuré. Ensemble, ils tissent une conversation sonore où l’attirance se devine plus qu’elle ne s’affirme.
After Hours n’est pas seulement une chanson d’amour : c’est une plongée dans l’ambiance d’une nuit prolongée, où le temps semble suspendu. Boj y explore la subtilité des émotions et confirme son aisance à mêler modernité afro et sensualité R&B. La production de Genio, fine et immersive, souligne cette élégance tranquille qui fait la signature de l’artiste.
Pour Anaïs Cardot, cette collaboration marque une étape importante. Déjà remarquée pour son timbre raffiné et ses textes évocateurs, elle s’affirme ici comme une voix montante capable de dialoguer avec les plus grands de la scène internationale. Ensemble, Boj et elle livrent un titre à la fois sophistiqué et sincère, un instant suspendu entre Lagos et Paris, à écouter de préférence… après les heures.

