Avec Dance of Life, Dalma transforme une émotion artistique en expérience musicale. Le point de départ : une visite au Musée National d’Art d’Oslo, et la découverte du tableau La Danse de la vie de Munch. Des figures en cercle, figées dans une ronde symbolique entre naissance, amour et mort. L’image frappe, remue. La chanson naît.
Ici, pas de démonstration, mais une écriture fine, presque chuchotée. L’accordéon, enraciné dans les traditions populaires du sud de l’Italie, offre au morceau un souffle ancestral, une mémoire affective. Le timbre de Dalma, clair et habité, glisse sur des arrangements folk minimalistes. Chaque silence compte. Chaque inflexion semble traduire une étape du parcours humain.
À la croisée de Florence + The Machine pour la ferveur, de Kate Bush pour l’étrangeté sensible, et de Bat for Lashes pour la densité émotionnelle, Dalma ne cherche pas à ressembler. Elle observe, elle ressent, puis elle écrit. Sa passion pour les arts visuels et la philosophie infuse chaque mot, chaque note, sans jamais peser.
Dance of Life n’est pas une simple chanson. C’est un élan, une oscillation entre l’intime et l’universel. Une manière douce de rappeler que vivre, c’est bouger, même dans le désordre. Et que, parfois, une peinture peut suffire à réaccorder l’âme au mouvement du monde.