Crystal Starr ne demande plus, elle affirme. Avec “DANNY”, son dernier single, la chanteuse américaine transforme un chagrin en manifeste pop, porté par des synthés luxueux et une énergie qui rappelle les grandes heures de Madonna ou Tina Turner. Ce n’est pas une ballade nostalgique, c’est une claque sonore à tous les “presque hommes” qui n’ont jamais su choisir.
Le morceau s’ouvre sur une ligne accrocheuse — “Danny, do you want me, do you want me, tell me what you want” — qui sonne moins comme une question que comme un ultimatum. Crystal Starr y incarne une femme qui a compris sa valeur et qui refuse de la négocier.
Le clip, lui, est une déclaration visuelle. Réalisé, stylisé et produit par Starr elle-même, il mêle mythologie et disco futuriste dans un tourbillon de strass et de néons. Sa mère a cousu les costumes, son mari a piloté le drone, et ses cousins ont assuré maquillage et éclairage. Une œuvre familiale, mais surtout un acte d’indépendance artistique.
“DANNY” succède à “Part-Time Lover”, plus introspectif, mais tout aussi puissant. Ensemble, ces titres dessinent le portrait d’une artiste qui ne se contente pas de chanter : elle construit, revendique, et inspire. Crystal Starr ne suit pas les tendances — elle les crée. Et avec “DANNY”, elle signe l’un des morceaux les plus percutants de 2025.