Avec « Uru Buru », HLLLYH, groupe récemment né des cendres de The Mae Shi, nous offre un retour qui ne passe pas inaperçu. Le morceau, à la fois lumineux et percutant, marque le début d’un album concept audacieux où l’énergie brute de la scène punk rencontre des sonorités expérimentales propres à l’univers des Los Angeles les plus excentriques.
Les premières notes de « Uru Buru » résonnent comme un cri libérateur, un appel à se libérer des cycles répétitifs et étouffants qui rythment nos vies. HLLLYH ne fait pas dans la demi-mesure : entre chœurs entraînants, guitares bricolées et claviers rétro, le groupe parvient à capturer cette sensation d’euphorie désespérée, propre aux moments où l’on se sent à la fois piégé et vivant. Le tout est porté par une rythmique frénétique, presque folle, qui évoque les années d’explosions sonores de The Mae Shi, mais avec une touche d’optimisme grinçant.
Ce morceau est un véritable hymne, un chant de résistance à l’enfermement, à l’ennui des cycles qui nous entraînent sans cesse dans des répétitions sans fin. « Uru Buru » n’est pas seulement une chanson : c’est une déclaration d’intention. Elle introduit, à travers son énergie communicative, les thèmes qui animeront l’album à venir, en particulier cette quête pour se libérer de l’absurde et de l’étouffant. L’alchimie entre la lumière et l’obscurité, le chaos et la clarté, résume parfaitement l’essence même du groupe et de ce projet.
Cette première chanson met donc la barre haute et nous invite à suivre de près l’évolution de l’album. Un retour aux racines, un pied dans le passé, l’autre dans l’avenir : HLLLYH est bel et bien de retour, et ils ont des choses à dire.