Certaines chansons ne se contentent pas de dérouler une mélodie, elles habitent l’espace intérieur de celui qui les écoute. « Lonely », dévoilée par iRO, fait partie de ces morceaux capables de suspendre le temps. C’est une ballade cinématographique où le piano s’élève comme une respiration, soutenu par des cordes vibrantes et par une voix qui balance entre fragilité et puissance.
Ori Rakib, plus connu sous le nom d’iRO, a déjà collaboré avec Macklemore ou Alok, mais ici, il choisit l’intimité. « Lonely » est né du chagrin, puis s’est mué en un geste universel. « I don’t just write songs—I try to turn life into something you can feel in your bones… », explique-t-il. On comprend alors que l’essence de ce titre ne réside pas seulement dans sa beauté sonore, mais dans sa capacité à transformer la douleur en lumière.
Nourri de ses racines moyen-orientales et d’une vie partagée entre continents, iRO construit une musique où les cultures se rencontrent, où l’élégance des arrangements se marie à la simplicité brute de l’émotion. L’album White Roses, auquel appartient « Lonely », est le fruit de trois années de création : douze chansons comme autant d’étapes d’un voyage intime, entre perte, métamorphose et renaissance.
Avec « Lonely », iRO offre plus qu’un récit de solitude : une chanson qui console, qui accompagne, et qui continue de résonner longtemps après son dernier accord.