L’été n’est pas fini pour Maya Kuriel. Avec son nouveau single « World Spinning », la chanteuse pop réussit le pari de capturer l’ivresse de ces nuits trop brèves, celles qui nous marquent à jamais. Dès les premières secondes, sa voix aérienne agit comme une invitation, avant qu’un drop de basse ne vienne bouleverser le décor sonore, à l’image d’un cœur qui s’emballe sous l’effet de l’adrénaline.
Le morceau a tout d’un hymne : un refrain qui s’envole – « riding on a high… fingertips touching the sky » – et une production capable d’évoquer à la fois la légèreté et le vertige. On y retrouve cette dualité chère à Maya : la célébration des moments fugaces et, en creux, la nostalgie qui s’installe quand l’ivresse retombe. « Lately I’m falling to pieces… maybe it’s all that I needed », chante-t-elle, comme si l’effondrement avait aussi sa beauté.
Ce troisième single de 2025 s’inscrit dans une trajectoire où Maya Kuriel se réinvente sans cesse. Après la noirceur poignante de « Dead Weight » et la fougue passionnelle de « Alibi », « World Spinning » s’impose comme une ode à la mémoire collective des nuits d’été : celles où l’on rit trop fort, où l’on rentre titubant, où l’on rêve de pouvoir appuyer sur « rewind ».
Avec cette nouvelle pièce, Maya confirme qu’elle n’est pas simplement une voix pop de plus, mais une conteuse d’émotions, capable de transformer l’ordinaire en éclats d’éternité.