Dès les premières notes de Always There, Open Season nous entraîne dans une atmosphère rayonnante où le reggae devient moteur de souvenirs partagés. Le morceau a cette énergie communicative qui semble taillée pour la route, vitres ouvertes, quand l’horizon s’étire comme une promesse de liberté.
Sous ses rythmes enjoués, la chanson porte pourtant une sensibilité discrète. Elle raconte la beauté fragile des instants vécus ensemble, ces moments lumineux qu’on voudrait retenir à jamais. Ce contraste, entre la légèreté solaire et la conscience de l’éphémère, donne à Always There une profondeur inattendue.
Le groupe suisse confirme ainsi sa capacité à allier énergie festive et émotion intime. Chaque refrain pulse comme une célébration, mais les mots rappellent que rien n’est acquis, que la valeur d’un instant réside dans sa fugacité.
Annonciateur d’un album prévu pour le 7 novembre, ce single offre un avant-goût prometteur. On y perçoit une œuvre qui s’annonce généreuse, à la fois dansante et introspective. Avec Always There, Open Season réussit à transformer une chanson reggae en chronique universelle : celle de nos joies passagères qui, précisément parce qu’elles sont fragiles, deviennent inoubliables.