Phil Zimmerman ne fait jamais les choses à moitié. Chanteur, auteur-compositeur, humoriste et militant bouddhiste pour la paix, il revient aujourd’hui avec « Lines in the Sky », un single qui claque comme un coup de tonnerre. Imaginez une collision entre The Sex Pistols et The Rolling Stones, une énergie brute et frondeuse qui s’invite dans les débats les plus brûlants du moment.
Car cette chanson, écrite en 2010, s’attaque à un sujet aussi controversé que fascinant : le géo‑ingénierie et les chemtrails. À travers des riffs tranchants et une rythmique nerveuse, Zimmerman dénonce l’ombre inquiétante des projets de manipulation climatique. Une thématique qui, hier encore reléguée aux marges, s’impose aujourd’hui dans les discussions officielles.
Pour marquer le coup, l’artiste a choisi une mise en scène à la hauteur de son esprit anarchique : un clip déjanté, où il réapparaît grimé en pigeon – clin d’œil à son mythique personnage « pigeonman » du début des années 2000. Ce volatile pas si innocent plane au-dessus d’images mêlant avions et symboles de contrôle, sur fond de guitares saturées.
Le morceau a même été dévoilé en live à Hyde Park, lors d’une manifestation contre la géo‑ingénierie. Une première explosive, entre slogans et accords rageurs, qui confirme que Zimmerman ne se contente pas de chanter : il milite, il provoque, il questionne.
Avec « Lines in the Sky », le ciel n’est plus une simple toile bleue. C’est un champ de bataille sonore.