Avec “Sea of Memories”, Richard Green referme le premier chapitre de sa trilogie musicale A Journey. Et quelle conclusion. Ici, tout respire la sincérité et la contemplation. Ce dernier morceau, décrit par son compositeur comme « le plus cinématographique » du projet, se déploie comme un adieu murmuré à la vie, un regard rétrospectif sur les instants qui l’ont façonnée.
Le piano d’Irene Veneziano, lumineux et fragile, conduit le thème avec une justesse bouleversante, tandis que les cordes du quatuor Archimia viennent enrober le tout d’une douceur quasi filmique. L’ensemble évoque ces paysages sonores chers à Yiruma ou Giovanni Allevi, mais avec une densité émotionnelle propre à Green, où chaque note semble pesée, chargée de sens et d’expérience.
Le morceau invite à une plongée dans la mémoire : celle des visages aimés, des jours d’enfance, des promesses tenues ou envolées. “Sea of Memories” parle de cette mer intérieure où se croisent les souvenirs que l’on croyait oubliés. Ce n’est pas une simple composition néoclassique, c’est une réflexion musicale sur la vie elle-même, sur ce que nous négligeons parfois avant de comprendre que ce sont précisément ces instants-là qui nous définissent.
Avec ce premier EP, Richard Green signe une œuvre rare — à la fois intime et universelle — qui rappelle que la musique, lorsqu’elle ose l’émotion brute, peut devenir un miroir de l’âme. “Sea of Memories” n’est pas qu’une fin : c’est un commencement. Sans plus tarder, plongez dans cette belle surprise ci-dessous :