Silvurdrongur sort de l’ombre et propose à son public une prestation musicale à couper le souffle. Ainsi, grâce à ses mélodies enchanteresses, il se hisse peu à peu vers le sommet. Son tout premier album baptisé « nú æt eg eftir ánni » (maintenant je porte le nom de la rivière), est une palette de chansons insolites qui ne manquera pas de vous surprendre.
Cet album est une sublime composition musicale qui met à l’honneur la culture féroïenne. En effet, Silvurdrongur propose à son public un nouveau concept inspiré de nouveaux genres musicaux tels que le « Doomer Pop », l’« Extinction Punk » et le « Haunted Club ». Ceci étant, « nú æt eg eftir ánni » se distingue de par ses mélodies hypnotiques qui vous offrent une excursion intense à travers des sonorités extraterrestres.
Le disque en lui-même est une invitation aux portes de l’inédit, le long d’une rivière poétique noyée dans la forêt féroïenne. C’est alors que le voyage amène les auditeurs à la visite des créatures de l’étrange comme « Miðjørðdrongur » où des sons profonds et désinvoltes se noient les uns dans les autres. Vous serez frappé par une sensation d’étourdie qui s’estompe progressivement avec le titre « Mánadrongur ». Ce morceau est éthéré, livrant un spectacle auditif sans pareille. La narration est toujours offerte dans cette langue étrangère séduisante sous la forme d’un rap entraînant.
L’excursion sonore ne fait que commencer. « nú æt eg eftir ánni » vous fera découvrir un sombre conte de fée aux combinaisons inattendues de genres et de voix délicieuses.