Dans un paysage musical en constante évolution, Sola Akingbola, percussionniste de longue date du groupe Jamiroquai, franchit un nouveau cap avec son album How Should I. Cet opus se distingue par la fusion harmonieuse des influences britanniques et nigérianes, rendant hommage à la culture Yoruba à travers des compositions à la fois riches et intimes. Akingbola, artiste souvent méconnu, s’affirme ici comme un créateur à part entière, alliant sonorités modernes et racines traditionnelles.
Dès le morceau-titre How Should I, la voix apaisante de Sheila Atim s’entrelace avec une rythmique jazz subtile, illustrant à merveille l’approche cinématographique et introspective de l’album. Ce titre, initialement écrit pour la production d’Hamlet par la Royal Shakespeare Company, témoigne de la polyvalence artistique d’Akingbola. Ce dernier réussit à capturer des émotions complexes tout en évoquant des thèmes universels, tels que l’identité et la résilience.
L’album, véritable voyage sonore, est aussi marqué par des morceaux percutants comme Olukumi, avec son énergie percussive captivante, et My Brother’s Keeper, qui invite à la réflexion. Chacune des onze pistes dévoile une facette unique de l’artiste, faisant de cet album un manifeste personnel et culturel. Sola Akingbola tisse ainsi un lien entre son héritage nigérian et son parcours au Royaume-Uni, offrant une œuvre où les frontières musicales et culturelles s’effacent, laissant place à une exploration profonde de l’âme humaine.
How Should I est plus qu’un album : c’est une déclaration artistique qui place Akingbola au centre de la scène mondiale.
Voici un extrait de sa musique :

