Avec Vart, GODDAMN GOTHS ON METH, le projet audacieux de Robert Bryant, signe un album-concept qui transcende les frontières musicales. Cet opus de 35 pistes s’impose comme un labyrinthe sonore où se croisent noise expérimental, darkwave, industriel, ambient et une dose assumée de chaos électronique.
Dès l’ouverture avec High On Neon, l’auditeur est plongé dans un univers d’intensité brute, où des textures sonores captivantes instaurent une atmosphère énigmatique. Cette piste, véritable déclaration d’intention, donne le ton d’un voyage sonore immersif. En contraste, So Mote It Be se distingue par des mélodies plus accessibles et des lignes de guitare efficaces, dévoilant un potentiel commercial inattendu et une sensibilité mélodique qui surprend.
Au-delà de la musique, Vart fascine par son propos. L’album explore des thèmes complexes tels que l’isolement, l’humour existentiel et les frontières floues entre réalité et fiction. Robert Bryant mêle des collaborateurs fictifs et des compositions générées par intelligence artificielle, abordant ainsi la place grandissante de l’IA dans la création artistique.
Chaque piste de cet album relève d’un équilibre maîtrisé entre chaos et curation, offrant à l’auditeur une expérience sonore inédite. Vart n’est pas simplement un album, mais une exploration ambitieuse du multivers et de la créativité humaine. Une œuvre audacieuse qui ne manquera pas de séduire les amateurs de musique expérimentale et les curieux en quête d’originalité.