Dans un rugissement mêlant colère maîtrisée et groove contagieux, Velour Fog dévoile « Fake », un single qui claque comme une gifle rock-rap bien sentie. Le quintet britannique, basé aux abords de Londres, poursuit sa percée avec ce nouveau titre, fer de lance d’une série amorcée par « Glue » et « Dopehead ». À travers une fusion savamment dosée entre l’héritage de Rage Against the Machine, la frénésie de Linkin Park et la sueur funky de James Brown, le groupe sculpte un son hybride résolument ancré dans les années 90 tout en y injectant une vitalité contemporaine.
« Fake », c’est une montée d’adrénaline sonore où les riffs de guitare fendent l’espace, où la batterie cogne comme un moteur lancé à plein régime, et où le flow charismatique de Jake Adams tranche dans le vif. Le morceau s’impose comme un exutoire sonore, à la fois furieux et dansant, convoquant autant la rage que le plaisir brut du live. Chaque élément – guitares mordantes, ligne de basse agile, chant incisif – est calibré pour secouer.
Aux côtés de Jake Adams, on retrouve Marshall Walker à la guitare, Moose à la batterie et Naois Bonar à la basse : un noyau dur fondé en 2020, porté par une vision sonore claire. Avec le producteur Nick Tauber (Thin Lizzy, Def Leppard) à leurs côtés, Velour Fog affine sa signature : un mélange abrasif de hard rock, hip-hop, grunge et nu-metal, taillé pour les scènes et les playlists en manque de tension électrique.
Velour Fog, ce n’est pas juste un revival nostalgique : c’est un manifeste sonore, une déclaration d’intentions bruyante qui ramène la sueur, les distorsions et les postures de rébellion dans une époque qui en manque cruellement. Avec « Fake », le groupe affirme un peu plus son ambition de réveiller la scène rock britannique en frappant là où ça fait du bien : en plein cœur du chaos.