Avec « Selenge », Céline Dessberg nous invite à un voyage sonore aussi mystique qu’envoûtant. Ce titre, inspiré du fleuve mongol qui traverse les steppes, déploie une atmosphère en suspens entre tradition et modernité.
Dès les premières notes, le yatga, harpe traditionnelle mongole, capte l’attention et devient le fil conducteur du morceau. Les cordes pincées, parfois cristallines, parfois profondes, tissent une mélodie en apesanteur sur une base instrumentale où les influences jazz et soul se déploient avec une fluidité naturelle. Le groove discret mais efficace insuffle une dynamique douce, presque hypnotique, qui laisse place à la contemplation.
Céline Dessberg, artiste franco-mongole, porte en elle un héritage biculturel qui se reflète dans ses compositions. Elevée entre la France et la Mongolie, elle a su mêler les sonorités de ses deux mondes en une musique unique, puisant autant dans les harmonies des steppes que dans les subtilités du jazz occidental.
Le clip accompagnant « Selenge » vient sublimer cette alchimie musicale. Visuellement épuré, il met en avant la nature et la puissance de l’élément aquatique, capturant l’essence de la chanson avec une poésie cinématographique. Chaque plan semble respirer au rythme du morceau, offrant une immersion sensorielle totale.
Avec ce titre, Céline Dessberg confirme son talent singulier et sa capacité à créer des ponts entre les cultures. « Selenge » est bien plus qu’une simple composition : c’est une ode aux racines, à la transmission et au dialogue entre les traditions et les sonorités contemporaines.

