Le corps humain est un instrument de musique comme les autres. Mieux encore, il est peut-être le seul instrument électro-acoustique dont on ne connait pas encore l’étendu des possibilités. Des sons, des combinaisons, des arrangements nous sont encore inconnus même si certains artistes ont fait de l’exploration de cet outil une priorité pour nous embarquer dans des contrées jusque-là inconnues.
Hervé Birolini fait partie de ses compositeurs qui souhaitent ramener la musique à sa nature organique pour une meilleure expérience sensorielle. Pour cela, la danse, la lumière, l’architecture deviennent des vecteurs incroyablement efficaces pour nous faire vivre un moment unique. Au-delà de cette lecture très personnelle de l’œuvre de Birolini, l’artiste laisse également à chacun le choix de son parti pris. Les valeurs et les vecteurs deviennent interchangeables et s’adaptent au récepteur pour une lecture personnelle de l’œuvre.
Pour le projet Core, noyau en anglais, Hervé Birolini et la danseuse Aurore Gruel se sont associés pour monter un spectacle pluridisciplinaire qui mêle son, lumière et danse contemporaine. Pour cette performance, la danseuse Aurore Gruel porte à chaque main, une bague équipée de capteurs qui détectent chaque mouvement et leur vitesse. Ces données sont ensuite interprétées par le compositeur sur son ordinateur et diffusés via un dispositif de 16 haut-parleurs.
Le duo sera les 1 et 2 juillet 2017 à l’Arsenal de Metz.
CORE Etape de travail from Herve birolini on Vimeo.